Rallye Au Pas Du Lièvre

Bonjour , le nombre de chiens est un problème quand il y a désordre !! mais quand tout est bien conduit et obéissant , il n'y a pas de problèmes .

En plus au lièvre , on chasse avec l'oeil et l'oreille , le chien qui s'écarte se fait toujours remarqué , et la musique du poids de chiens est quand mème plus impressionnante .

Un grand Merci à Francis qui passe du temps à partager sa passion , dommage que d'autres n'en fassent pas autant et pourtant , j'en connais des lecteurs qui ont des chiens .

quand on découple à deux équipages on met en général 15 chiens.... X2 lol

personnellement les chiens s'entendent en général bien même avec "un gros poids "

et lorsque c'est difficile les chiens plus fins de nez tirent toujours leur épingle du jeu et ne se laissent pas perturber par les moins bons chiens disons.

si vraiment la voie est exécrable et ça arrive, les bons chiens chassent devant et comme il n'y a pas de voie pour tous les chiens les autres suivent. Si ces derniers sont bien créancés ça ne pose aucun problème. Et parfois au cours de la journée, la voie change et ce qui ressemblait à un orchestre débutant et mal accordé au début d'une journée peut se transformer en un orchestre averti jouant une belle symphonie avec un bel équilibre de tous les pupitres. Mais cela je ne vous l'apprendrai certainement pas ;-)))

Le RAPDL chasse aujourd'hui sur le territoire de Prignac (17), là où est situé, pour l'instant encore, le chenil de Quentin.

5°, du vent et une pluie incessante.
Le rendez-vous pour le déjeuner est à 10 heures, mais le "comité d'accueil" a oublié ? ou bien le samedi aura été éprouvant!!............Peu importe, tout se passe dans la bonne humeur.

12h20 : Quentin fait sortir 19 chiens du chenil qui se mettent aussitôt en quête.








A 12h50, ils lancent un lièvre dans une vigne; le lièvre file dans le marais boisé (ou le bois marécageux); nous entendons les chiens (nous ne pouvons les voir); mais bien que nous n'ayons pas eu beaucoup de pluie, un marais reste un marais; là où le lièvre passe, le veneur n'y passe pas systématiquement.
13h20 : chiens et veneurs quittent la zone humide et remontent vers les vignes.

13h45 : une vue est sonnée...... et puis une deuxième à l'opposé. Est-ce le même lièvre ? Sûrement pas !
Nous apprenons que d'un côté, 3 lièvres se sont dérobés, 2 autres d'un autre côté et encore 1 autre par ailleurs; cela fait 6 lièvres dans ces vignes (revoyez les belles photos de Philippe).
Les chiens portent bien peu d'intérêt à ces lièvres; ils continuent leur quête : quelques voies par ci, par là, mais ça ne dure.........








Pour faciliter la chasse, nous avons bien sûr lièvre, mais aussi chevreuils et même chat - chat qui goûtera à la douceur de la mâchoire canine (ou c'est la mâchoire canine qui veut goûter du chat) et qui en sera quitte pour une grande peur.





15h25 : Quentin, Gérard, Romain, accompagnés de Laurent, mènent maintenant les chiens côté rivière; derrière la distillerie, il y a un roncier; ça sent peut-être bon là-dedans ? Je m'y avance aussi, (pas pour fureter dans le roncier), avec le parapluie car l'appareil photo n'aime pas la pluie, ce n'est donc pas évident.........Nous entendons un "taïaut" et voici quelques photos de ce lancer que j'ai pu réussir grâce à l'intervention de Manu, jeune homme compatissant (en un seul mot) qui a compris mon embarras et a gentiment tenu le parapluie; donc merci Manu et à bientôt.





























Cinq cents mètres de folle poursuite et plus rien !!......Le lièvre a rejoint ses congénères et les chiens continuent leur quête dans toutes ces vignes.
D'un coup, Quentin pousse un "taïaut"; c'est donc un relancer; il est 16 heures.
Le lièvre sort des vignes, se dirige vers la route; l'a-t-il traversée ? Rien n'est sûr! Les veneurs vont barrer.











Les chiens semblent trouver une voie qui les ramène aux vignes.











Est-ce le passage de celui-ci (et des autres) qui les perturbe ?





Oui, c'est évident ! L'animal de chasse est parmi tous; aussi, pour ne pas fatiguer davantage ses chiens, Quentin arrête la chasse; avec Gérard son père, ils ramènent les chiens au chenil.





Il est 16h50. Retraite manquée.

Le RAPDL chasse aujourd'hui sur le territoire de Prignac (17), là où est situé, pour l'instant encore, le chenil de Quentin.

5°, du vent et une pluie incessante.
Le rendez-vous pour le déjeuner est à 10 heures, mais le "comité d'accueil" a oublié ? ou bien le samedi aura été éprouvant!!............Peu importe, tout se passe dans la bonne humeur.

12h20 : Quentin fait sortir 19 chiens du chenil qui se mettent aussitôt en quête.








A 12h50, ils lancent un lièvre dans une vigne; le lièvre file dans le marais boisé (ou le bois marécageux); nous entendons les chiens (nous ne pouvons les voir); mais bien que nous n'ayons pas eu beaucoup de pluie, un marais reste un marais; là où le lièvre passe, le veneur n'y passe pas systématiquement.
13h20 : chiens et veneurs quittent la zone humide et remontent vers les vignes.

13h45 : une vue est sonnée...... et puis une deuxième à l'opposé. Est-ce le même lièvre ? Sûrement pas !
Nous apprenons que d'un côté, 3 lièvres se sont dérobés, 2 autres d'un autre côté et encore 1 autre par ailleurs; cela fait 6 lièvres dans ces vignes (revoyez les belles photos de Philippe).
Les chiens portent bien peu d'intérêt à ces lièvres; ils continuent leur quête : quelques voies par ci, par là, mais ça ne dure.........








Pour faciliter la chasse, nous avons bien sûr lièvre, mais aussi chevreuils et même chat - chat qui goûtera à la douceur de la mâchoire canine (ou c'est la mâchoire canine qui veut goûter du chat) et qui en sera quitte pour une grande peur.





15h25 : Quentin, Gérard, Romain, accompagnés de Laurent, mènent maintenant les chiens côté rivière; derrière la distillerie, il y a un roncier; ça sent peut-être bon là-dedans ? Je m'y avance aussi, (pas pour fureter dans le roncier), avec le parapluie car l'appareil photo n'aime pas la pluie, ce n'est donc pas évident.........Nous entendons un "taïaut" et voici quelques photos de ce lancer que j'ai pu réussir grâce à l'intervention de Manu, jeune homme compatissant (en un seul mot) qui a compris mon embarras et a gentiment tenu le parapluie; donc merci Manu et à bientôt.





























Cinq cents mètres de folle poursuite et plus rien !!......Le lièvre a rejoint ses congénères et les chiens continuent leur quête dans toutes ces vignes.
D'un coup, Quentin pousse un "taïaut"; c'est donc un relancer; il est 16 heures.
Le lièvre sort des vignes, se dirige vers la route; l'a-t-il traversée ? Rien n'est sûr! Les veneurs vont barrer.











Les chiens semblent trouver une voie qui les ramène aux vignes.











Est-ce le passage de celui-ci (et des autres) qui les perturbe ?





Oui, c'est évident ! L'animal de chasse est parmi tous; aussi, pour ne pas fatiguer davantage ses chiens, Quentin arrête la chasse; avec Gérard son père, ils ramènent les chiens au chenil.





Il est 16h50. Retraite manquée.

le problème Mr Verro c'est que dans nos charentes les populations de lièvres se portent bien et encore mieux dans le réserves où c'est difficile de contrôler le change..

C'est avec grand plaisir que je t'ai tenue le parapluie mon cher "Francis". En tous les cas une belle journée de rigolade.

Le RAPDL retrouve le Rallye des Borderies en forêt d'Aulnay de Saintonge (17). Nous avons rendez-vous à la maisonnette des Fontenelles.
La météo nous annonce de la froideur : le ciel est clair, le vent nous glace les oreilles et nous avons seulement -3°; il ne dégèlera pas de la journée et pour des petits Charentais, de surcroît maritimes, c'est plutôt exceptionnel - de quoi faire sourire ceux qui subissent des -10/-15° dans notre cher pays.

Après le casse-croûte et les sonneries, 29 chiens commencent la chasse. Il est 11h30.











11h50 : Un lièvre est debout mais les chevreuils et les sangliers aussi; après tout quoi de plus normal : nous sommes dans une forêt !!......
Les veneurs finiront par abandonner; les chevreuils sont trop présents.








A 13h05, un autre lancer; il va débucher, aller jusqu'à La Chauvière, boucler, mais il est malin: il emprunte la voie des chevreuils jusqu'au moment où il bifurque et les chiens le perdent.












15h10 : encore un lièvre ! qui débuche lui-aussi et direction La Chauvière, lui aussi;











15h30 : plus de voie............;





mais la persévérance des chiens sera récompensée; à 15h50, ils le relancent; il les attendait en bordure de la forêt et de nouveau, il file dans la plaine pour revenir sous couvert.
Il est 16h30; dans son élan, aurait-il traversé la route ? Personne ne sait. La quête se poursuit.








A 17 heures, un relancer dans le guéret ! C'est du moins ce que nous supposons, mais nous ne voyons pas l'animal......
Finalement, il s'avère que c'est un change!

17h20 : Les veneurs arrêtent les chiens........ et la chasse.
La meute a éclaté; il faut la reformer; Ivoire sera la dernière à rejoindre le peloton.

Retraite manquée une fois encore; cependant, nous avons tout de même pu profiter de bons moments de chasse.

La Benâte (17) ! Territoire de plaines avec l'autoroute à proximité; il y a bien une clôture grillagée mais elle a été endommagée à bien des endroits par les animaux.
A 12h12, le départ se fait aux éoliennes sous un beau soleil et 5 petits degrés. Quentin fait descendre ses chiens.














Deux minutes plus tard, un lancer ! Le lièvre file dans la plaine et monte en direction des chasseurs à tir aux chevreuils; mais pas d'inquiètude pour les chiens, déjà un change se présente, aussi ne monteront-ils pas vers l'autre chasse..........et cette "autre chasse" nous a envoyé les chevreuils; bien sûr, Louvard est à la fête! bien que quelques bizarres terriens lui courent après!!!........





Par contre, je crois que l'inquiètude est montée d'un bon cran lorsque ce " lièvre change" a entraîné les chiens vers l'autoroute..........et là, Quentin, il m'a été rapporté que tu as profité du passage d'un autre lièvre pour attirer l'attention de tes chiens et les dévier de leur trajectoire........à haut risque !! comme quoi les changes ne sont pas toujours néfastes; ils se présentent toujours au bon moment : tout dépend de quel côté on est !

Tout le monde revient.








Ce nouveau lièvre va filer, filer et chercher ses compagnons. Nous le verrons arriver derrière notre véhicule, dessiner 2 ou 3 petits ronds, s'immobiliser et gratter la terre sûrement pour se poser et.......avec mes gros sabots, je l'ai fait partir !!
Au même moment, deux lièvres partent comme les chiens arrivent; aussitôt ceux-ci rattaquent et une fois que la meute a détalé, un autre lièvre surgit et poursuit.....les poursuivants.

















13h10! Ici, autant de lièvres que de chiens ! Déguerpissons !
Le temps de rassembler tous les chiens, de leur donner à boire, de revenir aux éoliennes (le point de départ) pour repartir il est 13h45.........








14h20; les chiens se récrient : nouveau lancer; le lièvre prend la direction de Lozay; il bifurque sur la gauche alors que les chiens filent droit (sur une mauvaise vue) et perdent : normal !
Il faut reprendre.





14h50 : voilà qu'il est relancé !








Il va tout droit jusqu'à une ferme et peut-être dans le bois juste à côté; pourtant les yeux ne manquent pas!

Zorro ? zuste un zeste de sa part nous z'aurait peut-être suffit !!.........


15h15 : Ils ont relancé de l'autre côté du bois; le temps de faire un grand détour et nous retrouvons 8 chiens, et pas des moindres, en défaut.
15h30: le reste de la meute n'a pas suivi et nous sommes très loin...........trop loin....retour !!

16 heures : Pendant que Quentin et Gérard repartent pour une troisième fois, la voiture-restaurant se met en place et elle a du succès !!








16h15 : Les chiens semblent avoir une voie qui se conforte au fur et à mesure qu'ils avancent.

















Ils entrent dans le bois et........le lièvre débuche de l'autre côté, il monte en direction de l'autoroute, il boucle; il revient par le même chemin, mais où s'est-il arrêté ?
Les chiens sont en balancé juste avant le bois du lancer.











Ils entrent dans le bois et ça tourne là-dedans; nous entendons quelques voix, plus particulièrement celle de Diane, chienne sûre, qui se rapprochent; le lièvre débuche juste après le virage et monte, Diane derrière; il est 16h45.








.............et Quentin arrive; il a juste le temps d'apercevoir Diane qui relance le lièvre dans le guéret au-dessus......





.....et une fois encore, la chasse s'en va............
17h15, les chiens le perdent.

17h30 : la belle journée de chasse que Quentin et ses chiens nous ont offert, a été suffisamment longue et éprouvante !!
Retraite manquée..........SI SEULEMENT ZORRO AVAIT ETE LA !!

Arrivés aux véhicules, les chiens se posent; il faut les aider à monter.
Théo participe à la tâche mais sa main manque de fermeté et il s'exclame : "Ohlala! Il est raide"!!








Pendant que la voiture-restaurant ouvre son coffre (reprend du service),
- Rémi ! tu fais comme l'écureuil, tu te remplis les bajoues -





Marin retrouve son copain Mistral pour une histoire de caresses.............

Donc toujours pas de Zorro...

Mais un joli compte rendu plein de suspense et de rebondissements !... Pas de Zorro ?... tant pis ! et Bravo pour pour ce joli partage !...

Le RAPDL invite le Rallye des Borderies à Civray (86).
Ici, les chasseurs sont sympathiques, ils gardent l'esprit ouvert sur tout mode de chasse et, les lièvres ne "poussent pas à foison" comme dans notre département.
Nous avons 2°; le soleil ne parviendra pas à percer les nuages et le vent ne réussira pas à les disperser.

Les veneurs ont sonné, les chiens tournicotent : tout le monde est prêt ! Il est 12h20; les voilà partis !














Deux ou trois minutes plus tard, nous apercevons un lièvre qui détale devant les chiens; ceux-ci ne tardent pas à le flairer, mais ayant anticipé, le lièvre a pris de l'avance. Il file vers les quelques maisons au fond et va ensuite entrer dans le bois; mais avant le bois , il y a la route !!
Pour les chiens, ça balance aux maisons, puis ils reprennent la voie et.........vite ! à la route !! et à leur tour, disparaissent dans le bois.





Nous les entendons se récrier; nous tournons autour de ce bois dans l'espoir de voir l'animal débucher au moment où nous passons, mais nous n'avons pas cette chance!! Finalement, nous restons sur cette route bien agitée : en avant, en arrière................nous allons au gré du récri des chiens.
Et puis, plus rien ! Alors, nous reprenons notre ronde; les chiens sortent du côté opposé (toujours) : ils ont perdu leur lièvre ! Ils vont quêter sur les champs et retournent au bois.





Cela fait maintenant pratiquement deux heures qu'ils tournent là-dedans et les chevreuils sont sur pied. Eux, nous les voyons ! Ils s'échappent côté route, évidemment !!........Ce risque- là, Quentin n'aime pas du tout, aussi les chiens montent dans les véhicules pour n'en redescendre qu'au retour "point de départ".

14h25 : Ils repartent, mais dans l'autre sens cette fois-ci.





Nous échappons à la proximité de la route, mais pas au bois ! et au fil de la quête, ils y arrivent au bois !





Les chiens vont aller et venir sans vraiment trouver de voie.
Pendant leur quête sous couvert, un lièvre, d'un beau roux, se dérobe du bois de sapins, monte et monte dans la chaume, passe tout près de Cynthia qui lui tourne le dos (elle s'occupe de ses enfants), traverse la route et va s'enfoncer dans les champs; il disparaît dans une cuvette en direction d'un bosquet.











Quelques instants plus tard, quatre chevreuils passent un peu plus bas et prennent la même direction.
Encore un peu plus tard et encore un peu plus bas : Francette voulait jouer à cache-cache dans le bois avec un lièvre; elle l'a fait détaler et il s'en est allé lui-aussi à peu près dans la même direction. Va y avoir du monde là-bas !!

Il est presque 15 heures lorsque les maîtres d'équipage quittent le bois avec les chiens qui maintenant continuent leur quête sur les champs.





Ils avancent eux-aussi dans cette même direction; la meute arrive dans un champ de paille de tournesols qui fait la cuvette; quelques voix.....les fouets qui fendent l'air.....les chiens sont en osmose; pas de doute: un lièvre est ici ! Nous attendons le lancer d'une seconde à l'autre......
C'est un taïaut qui est lancé, et déjà les chiens encerclent le lièvre, lui refusant toute échappatoire : il ne peut que se résigner..........quelques instants, et la curée est faite !
(Je préfère manger ma soupe quand elle est chaude, moi-aussi).








Kévin a juste eu le temps de prélever le bout d'une patte pour y accrocher le bracelet.........
Il est 15h15 !





Un chasseur d'ici explique à Francis qu'il n'est pas surpris : "De ce côté, ils (les lièvres) n'ont pas l'habitude d'être chassés! Il a échappé aux chiens en se dérobant tout à l'heure du bois de sapins, il a fait son kilomètre tout stressé et.....c'était suffisant" !
C'est donc le lièvre que nous avons vu monter...........

Bon! Eh bien, les chiens sont contents!! Ils viennent de s'aiguiser les crocs, alors ils repartent en chasse.





15h30 : un lancer en bordure du bosquet !! Ce lièvre va nous ramener dans le bois de l'autre côté de la grande route.
Nous suivons "les gars du pays" ; en principe, ils savent quel trajet le lièvre fait habituellement, mais pas de lièvre! et nous n'entendons plus rien; aussi nous contournons le bois et ce n'est pas mieux de l'autre côté. Nous en concluons que les chiens ont perdu l'animal; ils vont musarder dans ce bois plus d'une heure encore........sans résultat.

A 17 heures, les chiens s'allongent dans les véhicules, fourbus......les maîtres d'équipage aussi....... sont fourbus !!

C'était un lapin crétin !!

Je ne vous apprendrai pas que la crétinerie existe partout en notre monde ......... Je n'ai pas été épargnée; j'en ai une bonne dose...........j'ai peut-être même pris la part de quelques autres ?

Rassurez-vous ! Je ne suis absolument pas masochiste; je crains trop la douleur pour en arriver là....... J'ai peut-être tout simplement un excédent d'humour ?? Serait-il noir ? gris ? gris clair ?
Désolée si je vous ai offusqué !

Cordialement

Le RAPDL se rend sur le territoire de Courcerac (17).
Le ciel est gris, le grand vent souffle froid et nous avons 2°.
Les sonneries, le rapport, le départ : il est 11h30 .











Nous allons mettre les pancartes sur le bord de la grande route au cas où la chasse tournerait par là......
Lorsque nous retrouvons les chiens, un lièvre a été lancé; nous sommes sur Blanzac et les chiens sont en balancé dans une vigne; le lièvre a été vu plus loin se diriger vers un lopin plutôt sale; les chiens se rapprochent...........








.........le lièvre revient en empruntant le fossé, une façon d'échapper ainsi à tous les regards sauf à celui de Ludo, il rentre à nouveau dans les vignes; les chiens n'ont plus de voie : le grand vent balaie tout ! Aurait-il traversé ? Assurément non !!








Vers 14 heures, il est relancé, il se précipite dans le bois côté grande route (les pancartes!); les chiens se récrient; ils vont déloger tour à tour jusqu'à 8 chevreuils (au moins) de ce bois mais ils restent sages, ils ne les chasseront pas...........
les suiveurs font barrière........
La chasse s'éloigne de la route et retourne dans les vignes toujours en se récriant..........
Maintenant ils se taisent : la voie a encore été soufflée.......
Quentin et les chiens barrent autour des vignes;








.....ils descendent hardiment vers un labour, le lièvre a du passer par là...........








.........et ils arpentent ce labour.... 3 lièvres (seulement) vont se dérober; les 2 premiers ne dérangent pas la meute qui a la truffe par terre; en les tirant un peu plus loin, ça passe ! mais le troisième lui, était dans ce "plus loin" et c'est Quentin qui se fera surprendre ! et cette fois, les chiens sont trop près : ils l'ont à l'odorat, ils l'ont à la vue !! et ce capucin les emmène avec lui..........











Rappeler les chiens, c'est une chose; les voir revenir dans les cinq minutes qui suivent, c'est du rêve !!
Les chiens sont rameutés, ils reprennent la quête dans un champ de blé.........








...........et puis dans une vigne et encore une vigne.........lorsque d'un coup, ils se récrient; les voix montent............montent : je n'ose pas me poster en face du bon rang pour voir venir l'animal, pour ne pas l'effrayer davantage; il arrive au bout du rang, déboule, traverse le chemin, file tout droit dans le champ en face et disparaît derrière la haie; les chiens sont à ses trousses. Il est 15h50.




















Les chiens sont maintenant entrés dans un bois; un chevreuil en sort mais pas le lièvre .............
Bientôt 16h30 et plus de voie !!

Quentin ramène les chiens aux remorques; tout le monde traîne la patte..........





Difficile de chasser ici aussi, il y a trop de lièvres; il y a eu des changes mais à quel moment exactement ?
Aucun animal n'est suffisamment fatigué pour que l'on puisse réellement faire la différence !!
Retraite manquée.

Nous allons prendre le "pot de l'amitié" à l'abri du vent.

Ce matin, lorsque nous partons, c'est un épais brouillard qui nous dissimule la route.






Le Rallye des Borderies rejoint le RAPDL à Xambes (16).
Nous avons droit au redoux : 8°; le soleil reste caché et la terre est toujours aussi assoiffée.
12h50 : le départ de la chasse.

















13h10 : Un lièvre détale dans le guéret, les chiens montent à l'assaut..........





Le lièvre redescend un peu, boucle, traverse la route, file droit dans les champs jusqu'à la clôture de la LGV, longe cette clôture sur plusieurs centaines de mètres; les chiens le perdent au niveau d'un "passage pour animaux".














Si le lièvre est passé par là, c'est fichu : de l'autre côté, c'est Coulonges, interdiction !
Ils font les alentours : pas une voie !














Finalement, un "voyeur" alerte Quentin et Kévin : le lièvre a bouclé; il est revenu et est descendu jusqu'aux maisons; il les attend, assis.............sur un perron ???!!!!!!!!!
Ils reviennent mais on ne peut dire que les chiens ont réellement une voie........








........aussi ils vont s'en trouver une qui va les emmener très loin......
Ils arrivent à deux cents mètres des maisons et ne voilà-t-il pas qu'un change surgit!!
Quentin et Kévin laissent faire puisque le lièvre au milieu des maisons.....ce n'est pas très recommandable d'y aller chasser.........même sans fusil.
Ce nouveau lièvre reprend le trajet du premier; lui aussi longe la LGV, longe, longe, longe ainsi jusqu'à la route de Vouharte; ça fait de la distance et les vanneaux accompagnent les chiens dans leur progression.








Arrivés à la route, les chiens perdent la voie -- il ne reste que la ferrée-- et Quentin/Kévin cherchent autant que les
chiens; (pourtant , ce lièvre n'a pas pris le train, la voie n'est pas encore en service); ils vont et viennent,font volte-face,

















grimpent au bord de la route,.......... pour aussitôt redescendre - avec beaucoup plus d'aisance - et retournent le long de cette clôture.





.............tout de suite, la suite..........

14h30; nous apprenons que des petits malins, postés sur le pont, ont vu le lièvre revenir; il a bien emprunté la voie ferrée côté interne, (il est passé par maille) et comme il n'avait pas de valise, il a "tracé" !!......
Il nous manque un joueur, aussi la partie s'arrête..........
14h50 : retour vers le départ, à l'éolienne là-bas tout au fond, et les chiens poursuivent la quête........





15h15 : Les voilà pratiquement aux éoliennes, les chiens traversent un bosquet et trouvent une voie; ils peaufinent leur recherche, et un lièvre débuche !! il rejoint la route, traverse le champ en face et entre dans le bois suivant;











........les chiens le taraudent;











.........leur récri nous permet de suivre, mais de loin en loin; bois, champ de blé, guéret, chaume...........le lièvre nous emmène........























.....plusieurs fois, ce lièvre se pose : besoin de souffler ? Chaque fois, les chiens le relévent jusqu'au moment où il entre dans un bois; les chiens ont toujours la voie -(ce lièvre a été vu débucher, monter, traverser une route et filer)
- mais c'est sans compter sur un guet-apens posé par du "lourd" : sangliers et renard vont semer la zizanie dans la meute et................le lièvre se faufile, met de la distance entre lui et ses poursuivants.

Il faut rameuter, et pour rendre l'opération plus facile, le ciel s'en mêle : les veneurs, les chiens, la terre, reçoivent une forte douche froide !! La luminosité s'en trouve transformée et la voie aussi très sûrement.......
La réunification opérée, les maîtres d'équipage mènent les chiens à la vue qui avait été sonnée, par acquit de conscience, des fois que,........., parce qu'il est vrai que l'animal devait commencer à "faire le bossu".














Ils ne trouveront rien, aucune voie.

Jonathan sonne la Rosalie; il est 17 heures.





Retraite manquée, mais bien belle journée de chasse.