Rallye Au Pas Du Lièvre

Eh bien voilà! L'été est passé depuis un mois déjà et nous regrettons la longueur de ses jours....mais quel plaisir de se retrouver!!
 Au chenil, depuis Drague, trois autres chiens sont partis; les L vont être " mis au champ" tandis que les M poursuivent leur croissance.
 Depuis quatre samedis, bien que les maïs ne soient pas encore moissonnés et les vignes toujours feuillues, nous constatons avec ravissement que les chiens n'ont pas perdu la mémoire de l'odorat tandis que leur maître, notre ami Quentin, se remet en jambes "doucettement"......
 Cette année encore, le calendrier est chargé!! Beaucoup de plaisir, de joie, en perspective.....
 En attendant que les choses sérieuses commencent, voici quelques photos.
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le relancé dans les greffes







Première sortie pour Lavande; elle découvre ce qu'est un lièvre et l'observe avec curiosité; il sent bon alors instinctivement, elle le suit....










Ce jour, peu d'activité au sol, mais importante circulation aérienne:




......et nous voilà confrontés à la géométrie dans l'espace.....

pouvaloue francis a écrit:

le relancé dans les greffes

Celle ci est vraiment magnifique. Très représentative de la vénerie du lièvre!

Ce samedi, nous nous retrouvons à Néré, juste entre nous. Il fait 8° et le vent n'est pas chaud. Il a plu cette nuit et c'était ce qui nous manquait depuis quelques mois. La voie sera sûrement meilleure.
    Le rendez-vous est fixé à 10 heures, mais le temps que chacun arrive, la chasse démarre à 10h45.








    Dix minutes plus tard, un chevreuil détale et va déranger les chiens qui essaieront........mais le claquement du fouet leur rappelle qu'ils sont en faute; ils abandonnent et reprennent leur quête.
    11h35 : un lièvre est lancé !!








    Les chiens accrochent et c'est parti à toute allure; ils arpentent les vignes, les champs....et le perdent; mais c'est sans compter sur leur persévérance ou leur ténacité, comme leur maître: "Il a peut-être fait le chemin" !








    12h25 : ils le relancent !!














    Nous filons vite à la grande route où les chiens arrivent; ils traversent sans grande conviction; le lièvre, lui, est déjà passé; ils sont en balancé dans une vigne lorsque nous voyons des chevreuils en sortir et filer au bois. Par chance, Quentin arrive enfin, bien essoufflé, rameute les chiens dispersés et tout ce monde pénètre aussi dans le bois.
    Le lièvre est relancé ; il tourne et retourne dans ce bois; il refuse d'en sortir; il doit être fatigué !! ça fait quelques kilomètres tout ça!!
    Il est 13 heures! Nous entendons Jacqueline sonner une vue. Mais Quentin ne s'en préoccupe pas, il n'est pas intéressé puisque ses chiens chassent toujours le lièvre.......cependant, ils ont du déranger quelque peu des sangliers présents dans ce bois, ce jour, et ces sangliers ne sont pas restés inaperçus pour tout le monde......et Jacqueline sonne et sonne encore; elle n'a rien vu elle, ni lièvre, ni sanglier; elle veut simplement alerter Quentin qu'une équipe de chasseurs à tir arrive pour se positionner autour du bois et déloger les sangliers.
    Il faut partir Quentin!! sinon......tu connais la chanson !.....et, Quentin et ses chiens sortent du bois, obligés de laisser le lièvre qui va maintenant pouvoir souffler.





    Ils traversent encore cette route, ils reviennent en direction des remorques en quêtant toujours.
    A 14 heures, ils lancent un nouveau lièvre, mais ce n'est pas de chance : celui-ci aussi va traverser la route et rejoindre sûrement le bois où les sangliers dansent.....





    Quentin est désabusé : "y'a pas assez grand de ce côté ?"
    Ben oui ! mais pour le lièvre, ce côté de la route n'est pas sécurisé !!......
    14h30 : Quentin ramène les chiens aux remorques.




    Jacqueline nous invite à prendre le café chez elle. Comme le soleil est bon, nous nous installons dehors . Pendant que le café coule, Laurent distribue ses petites vienoiseries; et nous restons là à discuter, durant une heure au moins.

    Pas de chasse avant 15 jours ! carreleur, non !! car l'heure est à la pose du carrelage  cette fin de semaine....

Magnifique récit , les actions de chasse accompagnées de photos , c'est parfait !!

Pressez-vous de finir le carrelage !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci à vous pour ces appréciations, c'est toujours encourageant.

Quant à la pose du carrelage, eh bien......je dirai simplement qu'ils vont être quelques-uns à passer leur week-end à genoux!!!!.....

Ce samedi 19 novembre, le Rallye Au Pas Du Lièvre rejoint le Rallye des Borderies à Chassors (16). La température est douce :10° , le soleil est bien là et le vent qui nous souffle dans le cou, ira grandissant au fil de la journée.
    C'est une première sur cette commune. Nous sommes reçus fort agréablement et durant le déjeuner, il est question des divers " résidents", tout particulièrement de lièvre blanc!!
    Après les sonneries et les recommandations traditionnelles,








les chiens, 28 au total, posent les pattes par terre. Il est pratiquement midi, et pour l'instant Quentin et Kévin les suivent.......








     Jusqu'à 13 heures, les chiens feront l'inventaire des "résidents" : chevreuils, renard, chevreuils.......heureusement, les sangliers présents le dimanche précédent, ont quitté les lieux, sinon.....








    A 13h10, un lancé! est-ce un lièvre ? nous restons méfiants et attentifs; mais oui!!et ça file, file, ça s'en va là-haut, sur Julienne, dans les vignes,








et ça revient sur Chassors, dans les maïs non moissonnés. Au milieu de ces hectares de terre, il y a des routes et des maisons pour rendre les choses plus difficiles et ce lièvre, petit, connaît bien le terrain.
  Un chasseur nous affirme : "Ici, tous les lièvres sont petits" !
  Petit et malin ! Le voyez-vous dans cette vigne ?





  Vous ne l'avez pas vu ? C'est normal.........

   La navette va se mettre en route - du moins le train et ses wagons- : le lièvre, les chiens, les veneurs montent dans les vignes, puis descendent dans le maïs où le lièvre sera relancé et les wagons remontent dans les vignes pour redescendre dans le maïs et puis le lièvre se glissera entre les maisons, traversera la route pour remonter encore; il sera vu couper l'autre route, déjà il s'en retourne. Les chiens reviennent à leur tour, s'imprègnent de l'odeur laissée avant de poursuivre;





     Nous retournons vite à la première route; le lièvre a été vu s'arrêter, repartir, s'arrêter encore avant de repartir et .............disparaître. Il n'aurait pas traversé la route, il ne serait donc pas retourné dans le maïs ? Serait-il dans ces herbes sèches ou bien dans ces soucis qui fleurissent les vignes? Pas un mètre carré ne sera oublié!!.....et les chiens vont, sans relâche, une petite voie par-ci, une petite voie par là, -mais c'est si peu- et monter toujours, fini par être épuisant !








    Voilà deux heures et demie qu'ils jouent ainsi tous ensemble! Les wagons commencent à décrocher.
    15h35 : les chiens se récrient, mais c'est un autre lièvre; ils le lâchent rapidement et continuent leur quête, sans résultat.
    16h30 : on décroche les wagons; je pense que les maîtres d'équipage ont les jambes lourdes; ils arrêtent la chasse. Retraite manquée.





     J'ai tout de même un regret: ne pas avoir vu l'albinos........(il paraît que nous ne chassions pas du bon côté pour le voir). L'an prochain peut-être ?

                                       le RAPDL

Après réflexion......, il se pourrait fortement que vous ayez raison :
- un éventail, c'est léger, aérien, et ça porte large; ça! c'est d'la balayette!!!......efficace.
- le wagon est lourd, il fait bloc. Nous nous accrochons les uns aux autres, nous nous tendons la main, nous allons tous dans le même sens............. (laissez-moi rêver!)

La vie nous prouve que fort souvent ce sont les mêmes qui tirent, les autres laissent faire, ils se font "wagonner", assister, alors que l'éventail, tout le monde participe, tout le monde doit y mettre du sien, et je crois que c'est bien le cas pour ce qui est de la chasse.
Je pense effectivement que Quentin n'est pas de ceux qui se laissent aller, il est volontaire, donc C EST UN EVENTAIL!!
Heureuse conclusion. (Il va être content d'être "d'la balayette"!!!).

Dorénavant, j'y prêterai garde, croyez-moi !

Oser "déployer timidement l'éventail" pour mieux pouvoir rameuter derrière soi et former le wagon ?????
N'est-ce pas à double tranchant tout ça ?

A Louzac, commune voisine de Cognac, c'est la St-Hubert du Rallye des Borderies et le RAPDL est invité.
10 heures: la messe.

















     Après la messe, le casse-croûte et enfin......la chasse.
     Le soleil est bon, il fait 12°.
     14h15 : le départ, au milieu des vignes, bien sûr!











      14h25 , on entend : taïaut !! taïaut, aut, aut.........!
      Les chiens vont emboîter le pas à ce lièvre,








ils vont le chasser assidûment une vingtaine de minutes et c'est dans l'une de toutes ces vignes que ce lièvre va "posséder" les chiens; d'un seul coup, les voix se taisent; plus rien! ils l'ont perdu............ Ils ont perdu.
    Il s'en suivra une chasse bien tiède; des lièvres sûrement trop nombreux (change) que l'on ne fait qu'entrevoir à la traversée d'un rang de vigne si on a de la chance, et des chiens pas très emballés par les odeurs, si toutefois elles sont là, il faut bien le dire!!!
    Les maîtres d'équipage et veneurs demeurent malgré tout tenaces, ils arpentent......








  Quelques grues passent..... - c'est dire que les chiens n'avaient pas grand chose sous la truffe car autrement nous n'aurions point entendu ces quelques oiseaux-





  Ainsi se passera l'après-midi, tranquille! et c'est au soleil couchant, 17h30, que veneurs et chiens reviennent aux véhicules.  Retraite manquée!








   Presque tout le monde se retrouve, ce soir, pour le banquet.

Samedi 3 décemdre, le RAPDL invite le rallye des Grandes Versennes en forêt de Chizé (79).
D'après ce que nous avons entendu (car nous étions absents), les chiens ont fait une très belle chasse, mais ils n'ont pas pris: un change est venu sauver le premier lièvre si bien chassé !!!
Dommage pour les chiens qui auraient bien mérité cet bel encouragement; cependant, les veneurs semblaient satisfaits.

Le RAPDL a rendez-vous à Ventouse (16) à 10 heures.
Nous partons direction "soleil levant". Il est 9 heures et il fait 0°.
Comme d'habitude, très bon accueil; et le déjeuner se passe..........
Au rapport, Quentin s'enquiert des limites; Jacques, le président, lui déclare: "Tu fermes les yeux, et tout ce que tu vois, c'est à nous"!!! Avec de l'imagination, on peut aller loin.............


..





Nous démarrons la chasse à 12h30. Le soleil chauffe, il fait maintenant 18° et le vent se lève.





Les 19 chiens, leur maître, les suiveurs, descendent vers les marais.





Les chiens auront connaissance d'un renard;mais de ce côté il y a quelques mécontents, aussi tout le monde remonte tranquillement vers la route.
13h30: dans ce champ déchaumé, un lièvre détale !  (vu de très loin)








Ce lièvre monte, titube au milieu des maisons, traverse la route et file dans les champs de l'autre côté; il n'a pas de temps à perdre; il veut mettre de la distance entre lui et ses poursuivants et rapidement.
Romain, en vélo, avec des jambes toutes neuves (20 ans), pédale à toute allure et le suit.........des yeux ! mais il est obligé de faire un grand détour..........et le lièvre a quitté le paysage. Sa dernière vue: il a longé la haie..........
Le vent pousse la voie. Nous entendons le récri des chiens qui se rapprochent, Fanfare en tête.











Ils trouvent quelque peu, traversent le chemin et là........plus un brin de voie ! Ce lièvre est comme devenu inodore.Ils arrivent à la haie que Romain a notifié.








Quentin et Christophe arrivent à leur tour; ils encouragent les chiens, tournent, retournent, "font la cagouille", poursuivent dans les bois durant pratiquement deux heures.........sans succès.
16 heures: Nous allons revenir vers les remorques ; à travers champs ou à travers bois ?
- A travers champs !
Mais il y a encore une belle distance à parcourir, surtout en zigzaguant.





17 heures: un dernier récri sur un renard, encore! de quoi agacer Quentin.
17h15: les chiens reposent leurs pattes.
En tout et pour tout, une chasse d'une quinzaine de minutes; retraite manquée.





Gâteaux et jus de fruits atténueront la déception.
Décidément, ce territoire reste fidèle à lui-même.

Mercredi 7, les rallyes Bois de Signac et Vallée de la Seudre invitaient le RAPDL en forêt de la Braconne (Angoulême), mais..................mais! mais! Quentin s'étant blessé le dimanche précédent, n'a pu honorer cette invitation. Il s'est blessé ........avec une épine noire!!!! Il se l'est vigoureusement plantée dans le genou sans l'avoir, au préalable, désinfectée !! et cette sale implantation lui a été fatale : il s'est gargarisé aux antibiotiques durant la semaine pour stopper toute infection. Aujourd'hui, le genou est dérouillé, déverrouillé, tout va bien !





Le samedi 10, le RAPDL est en route pour Corme Ecluse (15 kms de Royan); les rallyes Bois de Signac et Vallée de la Seudre  l'ont invité comme chaque année, pour leur Saint-Hubert.
Le soleil rougeâtre se lève dans la brume, beau comme la lune, pour disparaître derrière le brouillard comme nous arrivons à Corme. Il fait 0°.
Nous déjeunons tous ensemble et partons direction l'église.





Le sermon porte sur le prophète Elie, aussi quelques sonneurs s'agitent de l'index, signifiant que Elie est bien là parmi nous..........Elie sonneur !!!!!   Les voilà, les sonneurs : verso, recto.











Et puis vient la bénédiction des chiens,














Ensuite, le rapport et les sonneries habituelles.











A 12h40, les veneurs se mettent en route;







dans ce champ, ils voient deux gîtes désertés,









et premier bois, premier fuyard.





A 13h05, une vue est sonnée; le lièvre monte -plein soleil- et va se réfugier dans un bois.











Les chiens, à ses trousses, feront débucher deux chevreuils avant de relancer le (ou un) lièvre -change ou pas- ? (nous en avons déjà aperçu quelques-uns), toujours est-il qu'il file, il quitte la commune, s'en va sur Grezac où je crois bien, c'est pire: les lièvres sont encore plus nombreux !!
Des changes, nous en verrons détaler!! mais nous verrons aussi un lièvre plus attrayant à nos yeux, parce qu'il semble quelque peu fourbu, avec "de la chasse" dans les pattes; les chiens le relèveront pour le perdre encore et encore.














En quêtant pour le retrouver, ils tombent sur un autre qui traverse une route et s'en va..........ils reviennent dans la petite vigne et là encore, un autre lièvre démarre !!mais ce n'est toujours pas le bon!! Il faut cesser ce manège, mais arrêter des chiens qui chassent un lièvre.....tout ce qui peut faire du bruit est bon pour les convaincre qu'il faut sagement se rameuter; quelle cacophonie !
Les chiens se fatiguent et nos chasseurs transpirent. Et puis, ici, il y a un danger réel, proche et constant : la route de Bordeaux !!
16h20 : rassemblement et les chiens montent dans le fourgon;








ils sont ramenés sur Corme, à quelques kilomètres et la quête reprend dans le bois.........





Vers 17heures, les chiens se récrient, les voix se rapprochent de la route où nous sommes tous -ou presque- , le lièvre aurait bien débuché par là mais notre présence l'en a dissuadé.....il sort plus loin......nous ne le verrons pas; nous entendons les chiens une dizaine de minutes et puis............ silence !
Le soleil va réveiller les Chinois, la lune s'éclaircit dans l'obscurité qui maintenant nous enveloppe.
Il est 17h20, la chasse s'arrête. Retraite manquée.
Ce soir, il y a banquet.

C'est vrai que le silence est d'or, mais la voie reste quand même la clé du succès ! Une bonne journée dans le change, que voulez vous on ne va bouder les territoires qui savent conserver des lièvres....
Merci pour cette belle journée sympathique comme d'habitude !

Monsieur Verro , à votre question : " Ai-je raison ou suis-je trop dur" ? je vous répondrai : "Vous avez raison ET vous êtes dur" ; mais la raison n' est-elle pas souvent logée dans la sévérité.?..........

Le lièvre boucle, il retourne vers son lancer.
17h10 : Nous traversons cette route pour la dernière fois quoiqu'il arrive, et pour cause..........








Il "s'est calé" et a du bloquer toute odeur pour échapper à l'odorat des chiens; quant à nous, nous sommes dans l'incapacité de dénoncer un quelconque mouvement : il fait maintenant trop sombre.
A 17h40 les chiens sont au repos.
Quentin affirmera : "Ce lièvre est resté dans le labour"!
Eh bien soit ! Qu'il y dorme ! Ne lui as-tu pas donné rendez-vous début janvier ?
Retraite manquée.

Désolée!!!!!!
Vous connaîtrez la fin avant même d'avoir lu le début de cette chasse du 14.
Je recommencerai ce soir.

Je corrige mon erreur...........


Néré (17) : Ce territoire est truffé de "chemins privés", aussi suivre la chasse au plus près, c'est déjà être loin de l'action.
Ce ne seront donc pas de belles photos; elles permettent seulement de suivre quelques étapes de cette journée.



Le RAPDL reçoit le Rallye des Borderies à Néré ce mercredi 14 décembre. Nous avons le soleil et un vent pas très bon....sud/sud-est. Il fait 9°.
Après un rapide casse-croûte (chacun sa gamelle), nous chaussons nos bottes.
Quentin nous fait part du début de son parcours envisagé au rapport : "nous allons faire le bois (petit) derrière moi et si nous n'avons rien, nous reviendrons dans ce champ de blé (en face)".








11h20 : 29 chiens mettent les pattes parterre et eux, n'ont pas écouté le rapport, ils n'en ont que faire; ils vont dans le champ de blé se dégourdir.......et le reste.
Les chiens et les suiveurs -à pied- s'éloignent, une dizaine de minutes s'écoule; subrepticement, ils ont disparu à nos yeux et sont devenus silencieux; ils nous ont planté là, seuls tous ensemble, avec les petits oiseaux; (ils ne feront jamais le petit bois). Nous courons............à nos voitures. Nous avons juste le temps de voir les deux derniers chiens entrer dans le grand bois du Signal et les suiveurs galoper derrière. Ils ont donc déjà lancé : le vent ne nous a pas porté les voix.
Durant plus de deux heures, ce lièvre sera chassé tièdement mais continuellement dans le bois; il mettra le nez dehors une ou deux foispour retourner aussitôt dans le bois; c'est tout ce que nous en verrons et nous entendrons bien peu la chasse : le vent pousse !
13h45 : chiens et chasseurs sortent du bois. Ouf!Nous allons peut-être voir un peu quelque chose maintenant.








13h55, pour Jacqueline, un lièvre vient de se dérober mais MOTUS. Les chiens traversent la route,





et semblent trouver quelque voie.





ça s'échauffe !! A 14h20, un lièvre détale et file tout droit retrouver ses congénères; les chiens le perdent.
Besoin d'une coupure.





A 14h40, un change part : il faut arrêter les chiens !








A 14h55, un nouveau change et quelques derrière,





A 15h06, ça recommence; à 15h17, ça continue..........les chiens sont tombés dans un nid..........mais le bon lièvre lui, ne se manifeste pas ! C'est assez !!

A 15h30, tout le monde revient. De ce côté de la route, le territoire est moins fourni.








Un quart d'heure plus tard, c'est un autre lancer là-bas, dans le fond,





et ce lièvre prend la direction de la route, il fonce et nous aussi, mais il prend les raccourcis; où est-il ? les chiens le relancent dans les colzas; il détale devant eux, conforte son avance, il monte. Nous le retrouvons dans un blé : voilà deux fois qu'il pose son derrière; l'animal serait-il fatigué ? Il vient de basculer, nous ne le voyons plus, la haie l'a dissimulé, il s'est faufilé. Les chiens arrivent, égarent la voie; ils se mettent en quête, une quête qui dure; ils le relancent dans un guéret, le perdent encore mais pas pour longtemps, ça repart.




















Ce capucin bifurque et finalement traverse loin devant nous, passe un poteau......deux poteaux.........un tas de fumier là-bas, y est-il arrivé ? Il s'est tapi.
16h55 : les chiens cherchent, les veneurs insistent.








Notre petit (et pourtant grand) Théo, quelque peu en arrière, pousse un cri..........de surprise, je crois : le lièvre fuit et échappe aux chiens.
















Vous connaissez la suite.......................

Le RAPDL invite le Rallye Tail'Fontaine sur les territoires de ROmazières, SAleignes, VInax (ROSAVI 17), territoires où les chevreuils sont beaucoup plus nombreux que les lièvres!!
Après le casse-croûte, les chasseurs se préparent, les chiens s'impatientent. Il fait 8° et nous avons toujours un ciel lumineux, un temps -bien trop- sec.











Nous commençons la chasse sur Saleignes. Il est midi et 29 chiens accompagnés des veneurs vont entrer dans un petit bois.





A 12h14, une vue est sonnée. Se sentant poussé, un lièvre sort et traverse la route pour aller se loger dans le bois plus grand de l'autre côté et nous voilà sur le territoire de Contré.





Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises car de ce côté se déroule un plan de chasse aux chevreuils et qui plus est, les sangliers sont là pour prêter "main forte" aux chevreuils !!
Et notre petit lièvre parmi tout ce grand monde ? Il a du penser : "Faut filer" ! et c'est bien ce qu'il a fait profitant de ce désordre : il s'est faufilé ! Les chiens n'ont pu le relever...........





13h15 : il est maintenant préférable de revenir vers le départ, là où les fusils ne sont pas.......





Seulement voilà ! Durant notre escapade, un gros oiseau est venu se poser et il arpente tous ses champs, ailes déployées...........





Mauvais!! Il faut donc contourner si possible, aller voir ailleurs de toute façon.....Nous nous retrouvons maintenant sur Vinax.





Pas un animal sur les champs, hormis des chevreuils en alerte.





14h55 : Les chiens et les suiveurs pénètrent dans un bois et à peine entrés, nous entendons un taïaut; nous sommes aux aguets; 15h05 : la vue est sonnée; chiens et chasseurs s'y portent,





mais hélas ! le lièvre a débuché, traversé la route (là aussi), pour passer dans la forêt domaniale d'Aulnay (de Saintonge): il n'a plus de crainte à avoir, pour nous c'est "zone interdite".
Il faut repartir et garder..............................................................





Tout le monde revient sur Saleignes.





Pour les chiens, les champs restent toujours aussi déserts, alors ils vont renifler un bosquet et voilà qu'ils se récrient !!
15h40 : Alain qui l'instant d'avant quittait ses bottes parce que : "y'a pas de lièvre ici", nous affirmait-il plutôt boudeur,sonne la vue. (comme quoi, botté ou pas, l'envie est plus forte que tout, elle n'attend pas).














Ce lièvre est parti pour une longue tirade; il arrive dans un bois, le chiens le rejoignent, mais il a feinté, il a reculé, il débuche et se glisse successivement sur les guérets, dans les blés, les colzas.....loin!!
Comme les chiens à leur tour, sortent du bois, un chevreuil bondit au milieu de la meute !!!!! aïe aïe aïe !!eh bien non ! les chiens sont, pour ainsi dire, restés sages .
Mais que c'est difficile de chasser aujourd'hui : il n'y a pratiquement pas de voie, les chiens sont pratiquement muets.








Ils continuent d'avancer lorsqu'enfin ils se récrient : ils viennent d'éventer le lièvre.
Nous nous déplaçons mais nous allons trop bas; le lièvre est resté un peu plus au-dessus, il boucle, passe la route;







il n'a, pour quelques instants, qu'un seul chien à ses trousses et c'est dommage !! il revient au bois initial.
16h45 : Le soleil caresse l'horizon, la fraîcheur se fait ressentir et les odeurs remontent. La voie de l'aller parvient maintenant à la truffe des chiens et les embrouille.





Un champ au milieu du bois!! Michel (dit Ministre) a vu le lièvre le traverser, mais déjà on entend les chiens plus bas et le lièvre, lui, est remonté........les chiens quêtent, sans succès.
A 17 heures, un change démarre, file sur Les Eduts. Les chiens sont arrêtés : d'abord parce que c'est un change, ensuite parce que nous sommes très mal acceptés sur Les Eduts et enfin le jour décline; trois bonnes raisons pour arrêter.
Les remorques sont avancées, les chiens, fatigués, montent.





Il est 17h20; nous rentrons. Retraite manquée!!