Equipage des Bords de Nantois

Nous chassons aujourd'hui à Sizun sur l'invitation d'Alain, commune se situant dans les monts d'Arrée. Après une nuit ventée et pluvieuse, on part à fouler près du bourg dans une belle vallée propice pour mettre un renard mais il ne sera pas au rendez-vous. Nous continuons notre quête dans un petit bosquet où Roland voit notre animal se faufiler sous les ronces, les Harriers sont mis à la voie.Notre renard prend son parti pour déboucher sur la commune voisine, passant sur trois belles garennes sans s'y réfugier. La chasse revient sur notre secteur, le vent ne facilite pas la tâche aux chiens sur les champs mais ils sont appliqués. Une vue est sonnée à la route, notre animal a un peu d'avance, reprend sa voie chassée pour sauter la route à un carrefour. Les Harriers travaillent bien mais notre retard va nous être fatal sur les champs exposées en plein vent. Nous ne pouvons retrouver notre animal après une chasse de 30-35min.
Nous foulerons le reste de la journée parmi plusieurs chevreuils, que les chiens respecteront bien, sans pouvoir réattaquer un autre renard.
Merci à Alain pour son accueil chaleureux.

Nous découplons aujourd'hui à Plourin les Morlaix dans le Finistère près du chenil sur l'invitation de Gilbert TAREAU, président de la société communale de chasse.
Ce matin, il fait un temps exécrable à ne pas mettre un chien dehors, nous démarrons par la vallée de kerlayen où apres quelques ronciers foulés, coniston nous attaque un renard dans un roncier bordant une rivière, René aperçoit notre animal se couler sous les ronces. La meute rallie, mais le départ est un peu laborieux, une vue est sonnée, nous remettons les chiens, la chasse repart. Le renard prend son parti face au vent par des vallées humides, les récris se font entendre, la voie semble bonne. la chasse quitte la vallée à Gollodic pour sortir sur le champs, les chiens sont bien ameutés malgré les bourrasques de vent et la pluie. ils sautent le carrefour de kervafou pour repiquer dans la vallée de quélern ( terrain de moto cross) ou les chiens sont à la peine dans l'eau. Gabon est vu percer devant mais il reviendra de lui même, nous ne pouvons rallier sur lui, ni retrouver la voie lavée par la pluie abondante après 30-35min de belle chasse.
nous foulons le reste de la journée sans réattaquer un autre renard.
Le temps nous contrains a retraiter à 15h30 pour se mettre au sec ,merci a Gilbert et son équipe pour cette journée

Ceci n'est pas un compte rendu comme les autres .Il a été écrit par ma petite fille "Katell",pour imiter son "papy Claude".
Peut-être ne comprendrez vous pas tout à fait le déroulement de la chasse,mais elle avait pris des notes sur son cahier toute la journée
Aujourd'hui nous sommes le 27 (décembre)
Je suis dans une maison très bien décorée (rendez-vous de chasse). Aujourd'hui c'est mon jour de chance.On va chasser le renard.Il y a un renard "tué"(.naturalisé.)devant la porte d'entrée,par contre il n'y a pas de sang sur le renard .Je trouve qu'il est très beau.

J'espère qu'on aura le renard .Il pleut ce matin.Juste pour vous dire qu'on va chasser le renard à en Andel.On commence à chasser.On est sur la route ,on l'a vu , je le sens ,on va l'attraper ,je suis sûre on va l'attraper. On a couru comme des "dingues",c'est sûre qu'on va l'attraper.(renard terré)On a le renard à l’œil(Julien tient le renard)On l'a attrapé mais on doit le relâcher.Maintenant on essaie de l'attraper .On vient de prendre Renè (en voiture à ce moment là)On est en route pour attraper le renard,le renard est aller dans l'autre sens(il passe dernière nous)On est en train de retourner .Le renard est encore en train de retourner. La route est très longue .Nous sommes arrivés .Nous n'avons pas encore vu le renard .On repart en route .Les chiens arrivent en face de nous .C'est encore parti.Le renard cette fois-ci est allé tout droit.Bon c'est vrai qu'on tourne dans tous les sens.La chasse est terminée(nous sommes arrivés trop loin sur Planguenoual , il commence à faire nuit,nous longeons la route de Pleneuf-val-andré).On ramène les chiens .Nous avons perdu émir(nous n'avons pas pu l'arrêter)C'est le seul chien que je reconnaisse .Emir est de retour.Il va très bien . On va rentrer chez nous.

Nous avons chasser un premier goupil (avec un mauvais temps) ,assez difficilement,qui passe dans un lotissement ,sur une terrasse,ce qui nous fait prendre la meute pour la portée de l'autre côté ,mais évidemment le retard pris ne permet pas de relancer notre renard. Le 2èmè fut tout à fait correctement chasser,après un terré.Il est relâché,et bien chassé par la meute.Nous avons effectivement dû arrêter sur un assez long débuché.

c est super  bravo  

merci katell pour le cr

bisou a toi et typhaine

Bravo Katell, il est très jolie ton compte rendu. Tu nous fais merveilleusement bien revivre cette chasse, vue avec ton regard d'enfant ! C'est un vrai plaisir et j'espère que tu nous en feras plein d'autres comme celui-ci dès que tu reviendras nous voir avec mamie et Typhaine   


voici celui de Julien pour cette même chasse :

Vendredi 27 décembre 2013

Nous chassons à Andel sur l'invitation de Gaël et de son père.

Nous démarrons à fouler près d'une ferme abandonnée à proximité du bourg sans trouver la moindre voie, avant de plonger dans une vallée très humide par ces derniers jours de pluie.
Un renard est alors aperçu se dérobant d'un champ de colza sur les hauteurs. La vue est sonnée et les harriers rallient.
Le départ est laborieux, mais les chiens finissent par s'appliquer et la chasse peut maintenant "rouler".
Elle revient par la vallée, se dirige vers la ferme du départ puis remonte par le terrain de football.
Petit balancer et Emir reprend la voie qui rentre par les jardins des maisons.
Il est décidé d'interrompre cette chasse, pour ne pas troubler la quiétude du voisinage.
Nous faisons donc le tour de ce lotissement avec les chiens sous le fouet. Et après 20 minutes, la voie est reprise sortante du hameaux mais cette dernière n'est malheureusement plus exploitable...

Nous poursuivons donc notre quête à travers champs et boqueteaux où la meute finit par nous marquer un animal dans une petite garenne.
Deux Russels sont alors mis en terre.
Après un long travail de près d'1h30 des "petits", c'est une renarde qui est remis dehors.
Les chiens boudent cet animal certainement très stressé par la prise. Et malgré quelques beaux récris en sous bois pendant une dizaine de minute, la chasse s'interrompt sur le débuché.

Il est décidé, à la vue de l'heure déjà bien avancée, de redescendre en direction du rendez-vous de chasse.
Nous foulons de petites ronces lorsque les harriers empaument la voie d'un renard sur pied qui nous mène à un petit taillis. L'attaque est fulgurante et la chasse s'en va en plaine à grande vitesse.
La voie est bien meilleure en cette fin de journée, la cadence est soutenue et les chiens crient très fort. Notre goupil arrive tant bien que mal à garder ses deux minutes d'avance. Il vient buter à une route communale et repart par de grands semis gorgés d'eau.
Nous n'avons pas le choix, il nous faut monter en véhicule car la chasse file vers un grand axe et il nous est impossible de suivre le train.
Nous protégeons donc la route de Lamballe-St Alban quand l'animal de chasse décide de reculer.
Les chiens sont retrouvé quelques kilomètres plus loin en balancer sur un chemin d'exploitation. Les devants sont faits en vain mais quelques chiens marquent un terrier en bordure de chemin.
La chasse va alors reprendre grâce à Amboise qui, par sa petite taille, s'est engouffrée dans les galeries pour y déloger notre rusé.
Cette magnifique chasse se termine malheureusement par un débuché sur la commune voisine (Planguenoual) où nous n'avons pas le droit de suite, après trois quart d'heure de poursuite à vive allure ! Nous retraitons au crépuscule.

Merci à Gaël et son père pour leur accueil chaleureux     

Chasse du dimanche 29 décembre 2013 (rapport de Julien)

Aujourd'hui, nous sommes invités à découpler sur la commune de Plougonven près du chenil.

Le matin, Jean-Marc Noël et son équipage des bords de l'Arguénon, découplant dans la voie du lièvre, chasseront de 9h00 à 12h00 sans pouvoir malheureusement attaquer le moindre capucin.

Notre invitant nous convie à midi à se restaurer chez lui.

Après un rapport et quelques fanfares sonnées, nous attaquons à 14h00 dans un très beau secteur proche d'exploitations agricoles. Le terrain est composer de très beaux ronciers bordants une zone marécageuse. Terrain propice pour remiser maître goupil. Mais la pluie, le vent et les grelots de la matinée ne nous permettent pas de trouver le moindre renard dehors malgré une quête approfondie.

Il est donc décidé de nous déplacer pour rejoindre la butte de Goanivan, composée de magnifiques ronciers et landiers très épais.
Coniston se récris sur les hauteurs avant de se faire "bouler" par un animal. Le temps de le rejoindre, une petite bagarre démarre. Je le retrouve avec un blaireau. La meute arrive, je bloque comme je peux les chiens afin de laisser notre animal prendre de l'avance.
La chasse démarre, ça crie très fort. Le taisson se fait battre dans la lande puis débuche dans une sapinière. Et après un jolie petit parcours, les harriers le rattrapent, l’accompagnent sur quelques dizaines de mètres hallali courant avant de le mettre aux abois. Il est servi par Steven.

Merci à Jean-Marc Noël pour avoir partagé cette journée de chasse.

Plougonven 12/13 - Quelques fanfares sonnées en compagnie de l'équipage des Bords de l'Arguenon !

Chasse du vendredi 3 janvier 2014

Nous voici invités en cette nouvelle année, dans le pays du roi Morvan, par Alain et son équipe sur le territoire communal du Saint (56).
Nous découplons à 11h, sous une pluie battante, les 26 harriers présents aujourd'hui dans une magnifique friche sous une ligne à haute tension.
Nous continuons ensuite en foulant un fond de vallée où plusieurs chevreuils se lèveront devant nous, mais où il nous est impossible de prendre la moindre voie de maitre goupil et ce, malgré un travail appliqué des chiens.

La quête continue jusqu'à ce qu'enfin les chiens nous marquent une garenne dans un chemin creux.
Caspule y est de suite mise en terre et vient bousculer notre renard. Après une charge de celui-ci, la parson est récupérée à la gueule et nous attendons patiemment que l'animal daigne sortir .

Il gicle quelques minutes plus tard et nous lui laissons prendre un peu d'avance avant de mettre le paquet.
Malheureusement après avoir parcouru une centaine de mettre, ce rusé pas très rusé fait volte-face pour revenir à sa garenne. Les harriers ne le laisseront pas y parvenir. Hallali.

Nous continuons vraiment déçus par cette chasse écourtée, vers une autre vallée, où les chiens vont travailler en forlonger la voie d'un animal debout. Nous aboutissons dans un tas de souche et de détritus de plus de trois mètres de hauteur où il nous sera vraiment difficile d'y extraire les chiens.
La fin de chasse est donnée à 15h30, nous sommes détrempés et les chiens doivent garder de l'énergie pour la chasse de dimanche.

Merci à Alain et son équipe pour leur chaleureux accueil !

L'Equipage des Bords de Nantois vous souhaite à toutes et tous une très Bonne Année 2014, remplie de belles chasses et de laisser courre.


Nous chassons aujourd'hui sur la commune du Tréhou proche de sizun, dans le finistère. il fait un temps très breton, ciel gris, pluie, vent...il faut être courageux pour chasser!!
Nous attaquons près d'un élevage avicole, entouré de jolis ronciiers. Les harriers ont connaissance et aussitôt une vue est sonnée. La meute rallie maais çaa ne change pas La voie semble très moyenne une fois de plus...
Notre animal prend une vallée et traverse une rivière où le courant est très fort, ce qui ne facilite pas le pasge des chiens. Ceux-ci nous conduisent jusqu'à une butte composée de roches où Maître Goupil s'y est terré.. Nous ne mettrons pas les petits chiens vu la complexité de l'endroit.
Nous foulerons le reste de la journée sanspouvoiir rataquer un autre animal malgré un territoire propice.
Merci au Président et aux sociétaires de la Chasse du Tréhou pour leur accueil.

Nous découplons sur la société de chasse de Plévin sur l'invitation de notre ami Bernard Poher et Matthieu Collobert, responsable de la chasse aux chiens courants.

Nous foulons des champs en friches, composés d'épais ronciers et d'ajoncs, où nous constatons une belle fréquentation de notre animal fétiche.
Les harriers nous marquent une bonne voie. Nous traversons un petit goudron pour faire les ardoisières. Une vue est sonnée. Le renard est signalé rentrant dans un roncier suivi d'une martre. Les chiens prennent la voie mais très difficilement à cause de la présence de la martre...
La chasse se tourne dans un gros roncier, un deuxième renard est vu. Notre premier animal sort du roncier pour prendre son parti.
Nous profitons d'une chasse correcte jusque un petit terrier dans un talus. Les chiens grattent au trou et notre renard ressort tout seul. La chasse revient vers la carrière d'ardoises où notre animal nous met en defaut au bord d'un ancien puits d'exploitation.

Nous continuons notre quête vers la "montagne de Plévin", où un très beau territoire nous attend.
On attaque un deuxième renard dans une belle lande proche de la poudrerie.
La meute chasse bien et notre animal commence à ruser en prenant les allées, puis en passant dans un champ de chevaux dans lequel deux chiennes vont bien travailler ce petit balancer.
Notre animal revient à son attaque et rentre dans un périmètre sécurisé pour le stockage d'explosifs...nous préférons ne pas y entrer.
Nous retrouvons les harriers aboyant dans une autre petite garenne. On récupère les chiens car nous ne sommes pas autorisés à déterrer...Les chiens sont récupérés à notre grand regret après une belle chasse de 45 minutes.

Une pluie froide commence à tomber et nous encourage à nous mettre au chaud...
Nous rentrons à Kerjean où Bernard nous a fait la surprise d'une soirée crêpes!!!

Dimanche 19 janvier
De retour à Quintin avec un beau soleil, un beau ciel bleu, température négative le matin puis retour de la douceur au cours de la journée.

On commence à fouler le bois de Guercy sans succès où on fait bouger deux cerfs à tête que les chiens respecteront. On monte la vile Benoit, là, les harriers marquent un renard au trou. on y met un petit chien rapidement qui faait gicler Maître Goupil. La meute est mise à la voie. La chasse va faire le tour du Guercy mais la voie semble difficile au premier balancer. Challanger perce devant sans que le reste de la meute ne puisse rallier. On retrouve Challenger en défaut sur un champ en plein dégel.
On se rend aux bonnains pour fouler le joli roncier sous la ligne électrique. Les Hariers attaquent uun renard dans un tas de branches, que René annonce sortant en bordure du bois.Notre animal se remet aussitôt dans une buse.On y met Capsule et Hubert qui va se déclarer, pour notre grand plaisir! Ces deux petits vont faire gicler notre animal, après 45 minutes de chasse intense. Les harriers sont aussitôt remis à la voie ; ça repart très vite. Les chiens crient bien...petit balancer au goudron, relevé par Emir.
Notre renard traverse la cour du pavillon de chasse pour redescendre au marais de la Sourdoie. Il remonte à la lande et débuche pour passer la ville Jouan. Une partie de la meute est trompée par un chenil. 17 chiens s'en vont en plaine et chassent très correctement. Je les suis et les retrouve à Coat Rrivallon parmi les habitations... Une belle chasse de trois quart d'heure.
Les chiens semblent intéressés par un tas de gravats et de feraille. Je demande l'autorisation d'y mettre un petit jack. Celu-ci ne pourra pas passer dans cet amas encombrant. On n'est pas convaincu non plus que ce soit notre animal de chasse.
On récupère le reste de la meute sur le chemin du retour.

Dimanche 26 janvier

Aujourd'hui, nous chassons à Hanvec chez Roland. Il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors, mais nous le faisons quand même!!
Nous démarrons à 11h à fouler un territoire où la pluie a lavé la moindre voie et dissuade les quelques renards à sortir.
La journée semble très difficile, nous arrêtons à 13h30 pour nous mettre au sec...

gueguen julien a écrit:

Dimanche 26 janvier

Aujourd'hui, nous chassons à Hanvec chez Roland. Il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors, mais nous le faisons quand même!!
Nous démarrons à 11h à fouler un territoire où la pluie a lavé la moindre voie et dissuade les quelques renards à sortir.
La journée semble très difficile, nous arrêtons à 13h30 pour nous mettre au sec...

il fallait etre a moitié fou ou a moitié saoul pour chasser dimanche dernier !!!!!

dimanche 2 février

Temps frais le matin, sol gelé en fond de vallées puis beau temps le reste de la journée.

Nous chassons aujourd'hui sur la commune de Plésidy, sur l'invitation de la famille Pérennez.

On démarre à fouler en partant de Trolan, quêtant de petits ronciers près des habitations...en vain.
On se dirige vers un poulailler désaffecté, bordé de jolis ronciers. René voit un renard se dérober, quatre à cinq chiens arrivent par la voie. On fait rallier le reste de la meute tant bien que mal, ça ne change pas, cela promet...
Notre animal est revu partant par la vallée. Les harriers y arrivent avec peine, ils vont maintenir la voie pendant 10 minutes. On en reste là, vu la qualité de la voie.

Les chiens marquent une autre voie qui les mène à une petite garenne fréquentée. On met les petits chiens et quelques minutes plus tard, un renard gicle. La meute est mise à la voie, ça crie bien. La chasse s'en va par les champs, arrive à une voie d'exploitation que notre animal a pris, on retrouve la sortie plus loin. La chasse repart par une grande vallée. On revient près de la garenne du début avec notre goupil.
On y retourne quand, entre temps, deux renards seront sortis par les jacks russels.

A cause des intempéries que la région subit depuis plus d'un mois, les renards sont très peu dehors...les attaques sur terre ne sont guère facilitées.
Merci à Valérie et Mickael pour leur accueil sympathique.

Dimanche 9 février, nous sommes invités à découpler sur la commune de Lescouet-Gouarec, dans le centre bretagne, doté d'un magnifique paysage préservé et naturel.

Nous attaquons à fouler dans une vallée où tout de suite deux renards sont annoncés en mouvement assez loin de nous. Nous mettrons les chiens à la vue de l'un d'eux avec 20 minutes de retard. Les chiens prennent bien la voie. La chasse part et traverse une rivière en crue, remonte le haut de la vallée où deux chevreuils vont bouger sur la menée et perturbent la meute.
Une chienne, Bagatelle, va percer devant...on ne pourra rallier sur elle. (On la retrouvera vers 19h au point de départ!)

On continue notre quête toute la journée dans de très beaux ronciers propices à Maître goupil...mais en vain.
Dans la dernière lande, les harriers rentrent dans une belle coulée et aussitôt une vue est sonnée. La meute rallie et s'en va pleine gorge à travers vallées et champs.
Après une chasse très rapide de 20 mn, on retrouve la meute aboyant leur renard au trou dans un talus. On y met un jack qui aura du mal à passer dans les petites galeries!
On arrive à acculer le renard et le faire sortir. Il est remis dehors et se fera prendre rapidement par la meute dans un fourré.

Merci à Michel et ses amis pour leur accueil chaleureux.

Fin de saison difficile pour la chasse du renard, c'est toujours un plaisir de lire vos comptes-rendus d'autant qu'il m'arrive de chasser le renard sur ces même communes.
Maintenant que la saison à tir est terminée j'espère avoir l'occasion de venir voir les harriers chasser.

Voici quelques photos prisent lors du rapport lors de la chasse au Tréhou(29), le 05/01, sur la place du village :

Vénerie du renard à Lannéanou

C'est "l'équipage des bords de Nantois" dont le chenil est désormais installé à Lannéanou qui est l'invité du jour.
Le temps est splendide,  mais il y a du vent, ce qui n'arrange jamais les choses en vénerie   
D'autre part, profitant des premiers rayons de soleil et d'un temps sec, les agriculteurs ont procédé à l'épandage d'engrais dans les champs de céréales ce qui, manifestement, influe beaucoup sur la voie (en mal   ).

Nous attaquons dans la vallée du Douron entre le "Moulin du pont" et la route de Guerlesquin-Lannéanou, en partant du Moulin.
Les premiers ronciers sont franchis sans résultat. Seul un chevreuil se dérobera, sans que les chiens s'y intéressent. Il faudra attendre d'arriver dans le haut du secteur pour qu'un renard soit lancé dans les carex. Une vue est sonnée de l'animal qui a fait une boucle sur pré, avant de replonger dans les carex. Les chiens prennent la voie, mais ont des difficultés à "embrayer" comme il faut. Julien est obligé de leur venir en aide. Quelques minutes plus tard une vue est sonnée d'un renard (le même   )sortant des carex et traversant la route de Guerlesquin . Julien tire les chiens sur cette vue. Notre renard n'aura fait que quelques dizaines de mètres de l'autre côté de la route avant de se réfugier dans un terrier.
Les Jacks entrent alors en action, mais leur embonpoint les gène pour passer dans les galeries étroites. Il faudra près d'une heure pour tirer non pas un mais deux goupils (deux femelles) de leur cachette.
L'un des deux est relâché, comme il se doit, et la chasse reprend. (L'autre animal sera mis à l'abri et relâché en soirée.  )

L'animal de chasse retraverse la route de Guerlesquin , repasse dans les carex et remonte vers la butte de Kerforniou en contournant l'élevage canin. Les chiens sont à nouveau à la peine mais relancent le renard qui s'était "tapé" dans le verger sale, juste au dessus de l'élevage. La chasse descend très vite vers le Favet, plonge dans la vallée et traverse,pour la troisième fois   , la route de Guerlesquin pour descendre vers "la chute d'eau". J'anticipe alors en direction de Keralvez et plus précisément du "trou à Pépito". Je n'ai pas à attendre longtemps pour apercevoir, dans le bas du grand champ, à 150 mètres, notre goupil qui monte tranquillement.





Julien arrive avec les chiens ...



...qui reprennent la voie   





Notre renard traverse encore une fois la route au carrefour de Keralvez et part se réfugier dans une petite "garenne" sous la ferme de Kerven, dans la vallée du cimetière.

Avec l'autorisation du propriétaire, les Jacks entrent à nouveau en action. Notre goupil est une nouvelle fois sorti et relâché dans la vallée du cimetière qu'il descend à vive allure en direction du bois du Guelr. Il traverse la route devant moi juste au dessus de la ferme de Kermorvan. Les chiens arrivent avec 2 minutes de retard.
L'animal, qui connait bien son territoire,  monte sur le versant Botsorhel et traverse le parc à moutons. Malheureusement les chiens vont rester prisonniers du grillage et malgré notre aide auront beaucoup de mal à trouver la sortie, pendant que notre goupil s'est évaporé dans la nature   . Julien aura beau faire les devants, nous ne retrouverons pas notre animal.   

Les chiens, qui avaient déjà chassé la veille, sont "morts". Julien décide d'en rester là et de descendre, avec les chiens, jusqu'à la rivière, pour qu'ils puissent se désaltérer, avant que nous n'allions nous-même en faire autant

Une sympathique journée, sous un beau soleil   , mais une voie déplorable sur le découvert  et .... deux renardes qui courent toujours   
J'en connais à qui ça va faire plaisir  

Très jolie CR

Dimanche 16 février, chasse à Quintin, 27 chiens

Nous partons du rendez-vous à pied à travers les champs où les harriers nous marquent un renard au trou dans une petite garenne. Nous continuons notre quête qui s'avère peu fructueuse.
Un peu plus tard, les chiens marquent une très bonne voie mais un bécassier est passé devant nous et à mis en fuite notre animal. Nous décidons de revenir voir la première garenne où nous mettons les petits chiens. Rapidement, un renard gicle et la meute est mise à la voie.
La chasse remonte vers le pavillon, traverse la cime pour rentrer dans Kerqueffelec puis sort à la route des grands Bonnains. Notre animal prend le goudron pour remonter vers Kerpoucet et arrive à la cime de Kerchouan. Il bute sur notre bécassier...
On perd du temps, la voie est moyenne, les chiens maintiennent dans le bois du Pont puis perdent la voie en accusant au moins 10 minutes de retard.
On foulera ensuite le Bois du Guercy, sans succès.

Dimanche 23 février, Chasse à Coat Liou, 27 chiens

Nous sommes en petit comité aujourd'hui...
nous foulons la bordure du bois en direction des lotissements, puis l'ensemble du bois sans relever la moindre voie.
Nous descendons au Lézard par la bordure des champs près d'un poulailler. les chiens prennent connaissance d'une voie d'un renard sur pied... ça se réchauffe en descendant vers la route, René annonce une vue ; la meute y est portée. La chasse démarre bien, les chiens crient, la voie semble bonne.
Notre animal prend son parti, remonte vers le bois en traversant de grandes coupes, traverse la route de Bourbriac/St Adrien dans le milieu du bois et se dirige vers la bordure nord de la chasse. On retrouve les chiens, après 20 minutes de chasse, à la grosse garenne.
On y met Capsule et Hubert, mais notre animal a du quitter les lieux avant que l'on s'en aperçoive...
On foulera le reste du territoire sans pouvoir retrouver une attaque.

Dimanche 2 mars, Plouay

Nous sommes invités aujourd'hui sur la chasse de Kerdréo par Monsieur Navette et sa famille.

Nous attaquons à fouler les bordures de la chasse qui sont proches des habitations. Les Harriers nous marquent une bonne voie mais elle est fuyante. Nous laissons travailler les chiens qui nous conduisent dans un petit roncier en bordure de route. Notre renard est bien là, les chiens l'attaquent et la chasse démarre. Notre animal se faufile par les coupes du mirador, puis débuche au nord de la chasse sautant un petit goudron pour rentrer dans un bois.
La voie semble moyenne mais nos fidèles compagnons sont appliqués...hélas notre renard saute la route de la ville de Plouay et est aperçu par un automobiliste qui nous le signale. Nous bloquons la circulation pour récupérer la meute.
En retraitant, les Harriers nous marquent un renard dans un gros talus, nous préférons quitter les lieux et nous croisons la voie de ce fameux renard. Les chiens empaument sa voie à vive allure et là encore, l'animal saute la route...Coup de klaxon...Grosse frayeur!! mais pas d'accident... Les chiens crient bien et filent dans les jardins des habitations.
La chasse est arrêtée aussitôt.
Nous continuerons à fouler l'ensemble du territoire sans attaquer un autre renard.

Merci à Michel Navette pour cette journée.

Samedi 7 mars 2014, chasse à La Chapelle Neuve

Nous sommes invités par la société de chasse de La Chapelle Neuve dans le Morbihan. Après un rapport et quelques fanfares nous partons quêter une petite vallée proche d'exploitations agricoles. Les chiens ont tout de suite connaissance d'une voie. Une vue est sonnée, les chiens rallient; notre renard descend vers une garenne mais bute sur des suiveurs...il recule et revient vers l'attaque. il est vu à nouveau, il sort sur le champ. Il se réfugie dans un petit terrier, dans une propriété où nous n'aurons pas le droit de déterrer.
Nous poursuivons notre quête dans cette belle vallée où les chiens nous marquent une bonne voie qui  nous dirige vers une petite lande bien exposée au soleil. Steven voit notre animal se dérober de son gîte. Les chiens arrivent. La chasse démarre et s'en va bon train. ça crie fort et ça va vite.
Nous sommes vite distancés par la meute. Nous perdons la chasse après 30 minutes.
Nous retrouvons la queue de la meute, mais la chasse file tout droit vers la voie express Rennes-Lorient. Les suiveurs prennent les devants et voient notre renard sauter la route de Baud et la meute qui chassait correctement. Ils arrêtent 4/5 chiens. Le reste de la meute sera repris près de la voie express, après une heure de poursuite effrénée...

Nous retournons à fouler et très vite une nouvelle attaque dans un gros roncier très épais. Le renard gicle au nez des chiens.
Nos compagnons sont motivés et s'en vont à vive allure. Je les retrouve qui rentrent dans une lande bordant une petite route. Notre animal la traverse et prend le goudron pour rentrer dans une propriété où nous ne pouvons continuer.
Nous arrêterons là.

Un grand merci à la société de chasse de la Chapelle Neuve pour cette journée pendant laquelle nous avons pu apprécier une belle population de renards due à une bonne gestion de la chasse, pas de déterrage, ni piégeage...

Merci à Lionel, notre guide.
Merci à Didier Le Gall et la famille Cousin pour l'invitation, l'accueil et l'intendance.

Voici quelques photos pour illustrer cette magnifique journée de chasse sur le territoire de La Chapelle Neuve (56). Qu'il est plaisant de pouvoir chasser en gilet   

Dimanche 16 mars 2014, beau temps.
Invitation sur la chasse de St-Aubin en forêt de l'Hanaudaye.

Nous partons à pied du pavillon de chasse des Mares, pour fouler autour des étangs où les Harriers prennent une bonne voie en chemin.
Ils traversent la voie ferrée pour rentrer chez M Taillandier. Nous reprenons les chiens car nous n'avons pas le droit d'attaque, ni de suite sur cette partie de la forêt.
Nous continuons notre quête vers la croix du Général, puis prenons la direction des sapins. Nous rentrons dans cette belle sapinière renfermant de belles petites ronces. Les chiens prennent une voie à 50 mètres de la route. Ils se faufilent sous les ronces. On attend plus que le lancer ; mais hélas!! Maître Goupil s'est dérobé et s'en est allé chez le voisin...à notre grande déception!

Nous nous dirigeons vers le château où nous connaissons une belle garenne. Les chiens prennent une voie d'un animal sur pied, ça file mais pas un mot.
Les Harriers nous conduisent dans une petite garenne où l'on y met aussitôt deux jacks.
Un renard sort et retourne dans la première gueule qu'il aperçoit.
On remet les "petits chiens" et Hubert nous accule notre animal. Après un petit déterrage, on met dehors une petite femelle. On la relâche sur place et la meute est mise. La chasse démarre vite et notre renarde se dirige droit vers une autre grosse garenne. Elle s'y remet. Les jacks retournent sous terre, mais ne parviendront pas à faire ressortir notre intéressée.
Nous foulons le reste du territoire sans pouvoir attaquer un autre renard...

Nous remercions les chasseurs de St Aubin pour cette agréable journée, ainsi que Jean-Michel et son épouse pour leur accueil.
Merci également aux propriétaires des sociétés de chasse voisines pour les droits de suite.