Rallye du Gué Pontreau

Bon lièvre, bons chiens et bon travail de tous les boutons,ça fini par sourire,quel plaisir.

Chasse du 26 janvier à Antigny
20 chiens, temps printanier.
après le casse-croûte pris avec de nombreux chasseurs d'Antigny, nous attaquons non loin du bourg par une belle journée ensoleillée.
Seule ombre au tableau, l'état inquiétant de notre ancien maître d'équipage qui, après une mauvaise bronchite et une nuit torride, n'est que l'ombre de lui-même. Pire nous ne l'entendrons pas râler de la journée. Nous le laisserons tranquillement à l'abri du vent, au soleil pour qu'il se refasse.
Dans une prairie avec à côté un champ de maïs, un lièvre est vu se dérober. Les chiens sont portés à la voie et une menée criante commence; la chasse descend pour couper la rivière dans un sens puis revient sur  Antigny. Quelques chiens refuseront de couper une seconde fois la rivière en crue.
La meute s'étire et la menée s'en ressent, de plus la voie est compliquée. Premier défaut près d'une plantation de sapins d'où ressortent deux lièvres, ce qui va perturber les renseignements. Les chiens cassent près d'un élevage avicole en plein air.
Le lièvre a pris trop d'avance, nous décidons de fouler dans un champ de choux semés afin d'attaquer un nouvel animal ce qui sera fait rapidement. La chasse monte une prairie où, près d'un buisson, au soleil, une chèvre se lève devant les chiens qui se laissent facilement attirer par cet animal. Nous reprendrons la meute au saut d'une route. Séverine et Gigi ont suivi le lièvre, nous portons les chiens à l'endroit de leur dernière vue. Ils forlongent et un lièvre gicle devant eux. Nous le jugeons frais mais ne retrouvons pas son gîte et laissons filer.
Nous sautons dans un véhicule tant cela va vite et droit et retrouvons les chiens en défaut près d'un bois. Le passage fréquent d'un troupeau de bovins a saturé le sol de boue et d'eau. Nous rentrons dans le bois plein de fragonnettes. Vainqueur retrouve des bouts de voie sur une allée quand Bercy rentre dans le piquant pour en faire gicler un capucin que Françis juge frais. (Nous verrons plus tard qu'il avait raison.)
La chasse file toujours aussi vite et nous le retrouvons en forlonger près du bourg de St Maurice des Noues où il est plus sage de retraiter car nous sommes loin de notre secteur de chasse.
Nous rattaquons près du lancer du premier lièvre car un suiveur m'a dit avoir vu un deuxième lièvre sortir du bois aux fragonnettes. St Hubert nous a entendus.... Nous attaquons dans le maïs coupé un lièvre, les chiens lui soufflent aux poils au lancer mais il réussit à prendre quelques mètres d'avance. LA meute a reconnu son lièvre d'attaque et, comme des furieux, les chiens lui collent au train. 20 minutes de menée rapide et notre lièvre est rattrapé devant Débuché qui sonne l'hallali.
Nous avons eu de la chance de retrouver notre premier lièvre qui avait plus d'une heure et demie de chasse avant ce relancer fatidique.
Il est 15h30: curée à la salle des chasseurs. Merci à Cédric et Baptiste qui ont eu l'initiative de ce laisser courre pour la deuxième année consécutive sur ce beau territoire riche en lièvres et merci bien sûr à la société d' Antigny et ses sympathiques chasseurs.

Chasse du 1er février à Grammont sur invitation d'Henry Séchet.
20 chiens, météo venteuse et averses.
Attaque à 12h30 d'un lièvre dans une prairie proche du bois de Grammont. Notre capucin file vers le bois du Chêne Besson et là, deux chasses se forment, et un troisième lièvre sera vu par Baptiste et Serge.
Nous arrêtons les chiens et les rameutons pour les porter à leur vue. Notre lièvre est rentré dans une prairie de Ray-Grass puis a traversé un labour. Les chiens sont appliqués et relancent à vue leur animal de chasse. Retour au Chêne Besson qu'il traverse pour sortir au niveau de la ZI de St Prouant et entrer dans l'enclos d'une entreprise pour en ressortir en passant par un espace réduit sous le portail.
Les chiens eux ne passent pas et moi encore moins... Un brave salarié nous ouvre et aussitôt les chiens crient sur la voie retrouvée. Ils rentrent dans une prairie pour retourner au bois du Chêne Besson, sous bois, la voie était déjà délicate mais maintenant, avec toutes ces voies chassées, tout devient compliqué.
Gigi voit ressortir notre capucin près de son lancer, il traverse la route et rentre dans un bois de la société de St Prouant. Les chiens s'appliquent mais ont du mal; ils finissent quand même par retrouver la sortie sur une prairie près de la route de Rochetrejoux. Boléro et Vainqueur trouvent la voie sur la route puis le passage pour rentrer dans un champ de blé puis là, plus rien.
Envolé!!!
Nous travaillons le défaut sans résultat puis n'insistons pas car nous sommes sur la société de St Prouant. Deux heures de chasse sans vitesse .
Nous rattaquons dans le bois de Grammont un lièvre sonné par Serge et qui prend quelle direction? Le bois du Chêne Besson, boucle en haut pour reculer et ressortir près d'un lotissement de St Prouant et reculer encore pour enfin entrer dans le bois de la Pélissonière.
Chasse en forlonger avec un très beau travail de l'ensemble des chiens; notre lièvre est maintenant dans une prairie près de la route des Herbiers. Gigi est une nouvelle fois bien placée pour sécuriser cet endroit dangereux. Notre bossu retourne au bois pour ressortir dans la grande prairie, il la traverse mais bute sur des bûcherons et recule encore pour rentrer au bois.
Boléro, qui était à la traîne, se retrouve maintenant le premier (Comme dit mon beau frère: "Les derniers seront les premiers"); nous tirons les chiens vers lui. La voie se réchauffe, il faut maintenant que nous nous mettions à courir. 1h45 de chasse, nous commençons à y croire mais comme souvent, les beagles sont capables du meilleur et du pire et là, c'est le pire, une chèvre se lève devant leur nez. Nous arrêtons nos vieux sages mais 12 chiens filent derrière le chevreuil. Les derniers chiens seront récupérés à 19h30 près de la route des Herbiers. Gros stress pendant un long moment.
Deux belles chasses mais sans vitesse, par voies difficiles en sous-bois.
Merci à Henry Séchet de nous avoir laissé le territoire habituel des Chouans et merci aussi à Gigi qui, par sa connaissance des lieux et son efficacité,  nous a été d'un grand secours.

Dimanche 9 février
Chasse de Chavagnes Les Redoux
20 chiens - Pluie et vent
Nous attaquons dans un Ray-Grass un lièvre qui file vers les coteaux des bords du barrage. Balancer puis la chasse repart et prend tous les coteaux en travers. A la sortie, un renard et un lièvre sont vus; le lièvre suit le haut des coteaux et puis un change gicle au nez des chiens. Un deuxième lièvre arrive, lui aussi, perturber la menée.
Nous appuyons sur ce oului qui nous semble bon jusqu'à 16h30. Un dernier défaut , près d'une ferme, ne sera pas relevé.
Beaucoup de lièvres (8 ou 9), un renard et un sanglier, en plus de la météo difficile.
Journée compliquée pour la chasse.

Chasse du 16 février à Réaumur
19 chiens, pluie et vent pour changer.
Nous attaquons un lièvre près de la rocade ; chasse rapide au début puis en forlonger ensuite; les averses lavent la voie.
Des renseignements mal compris ou mal donnés nous font faire un change. Une demie-heure pour revenir à la vue de Serge sur le bon lièvre mais celui-ci a pris trop d'avance et les trombes d'eau font le reste.
Plusieurs lièvres vus sur ce territoire aussi.
Merci à Raphaël et à la société de Réaumur.

Chasse du 19 février à Grammont, avec les Bois d'Anjou.
9 beagles et 14 AFPV
Nous foulons les prairies sans succès et rentrons dans le bois de Grammont où la vue d'un lièvre est sonnée. Nous y portons les chiens et une menée furieuse commence, les 23 chiens ne lâcheront pas leur animal d'un mètre pendant 35 minutes avant de le rattraper près d'une ferme de St Germain.
Noue retournons dans le bois de Grammont où, là encore, un lièvre est sonné par des boutons toujours bien placés. Un capucin est vu rentrant dans le bois. Nous mettons les chiens à la voie dans une parcelle sale et c'est un renard qui en sort. Les chiens, vite arrêtés, sont remis sur la rentrée de notre lièvre. Certains chiens fautent sur des chevreuils aussi présents dans cette enceinte. Troisième tentative et cette fois, c'est la bonne; les récris se font de plus en plus intenses et notre lièvre débuche dans la plaine de St Germain.
LA voie est aujourd'hui exceptionnelle et les locomotives des Bois d'Anjou tirent toute la meute dans une menée qui, là encore, ne laissera jamais notre capucin se refaire une minute. 1h30 de très belle menée.
Les 23 chiens sont une nouvelle fois tous présents à la prise près de Grammont.
Très belle journée où le beau temps revenu a été la cerise sur la gâteau.

Chasse du 22 février à Mouilleron en Pareds
18 chiens, giboulées de mars un peu précoces.
Nous attaquons près du château un lièvre qui file vers Bazoges; un change gicle devant les chiens. Nous laissons faire car nous avons peu chassé le premier.
La voie ne semble pas très bonne, les chiens ont du mal; ils parviennent quand même à maintenir leur animal sans vitesse car trop appliqués. N'ayant pas le droite de suite sur Bazoges, nous arrêtons après 2 heures de chasse sans train.
Nous foulerons le reste du temps sans lancer de nouvel animal.
Merci à la société de Mouilleron pour son sympathique accueil.

Chasse du 2 mars à Chassais L'Abbaye
18 chiens, beau temps

Nous commençons à fouler dans une parcelle de blé quand Christian nous sonne un animal qui se dérobe d'une haie de  limite; il faut dire que les chiens criaient avant sur des voies de la nuit, sans doute notre lièvre au gagnage.
La menée est criante et rapide, notre capucin part sur St Germain, boucle pour revenir sur son lancer, longer le bois de Chassé l'Abbaye et sortir au nez de Francis et Charlie qui le voit. Francis non mais il faut dire qu'il s'est fait récemment opérer des yeux.
Figaro, Falco et Balzac eux ont fait les devants; notre lièvre a bien coupé la route et file maintenant sur Mouchamps. La voie semble excellente pour les chiens. Nous n'avons rien à faire, notre lièvre semble avoir une bonne avance sur les chiens. Serge, souvent bien passé, n'arrive pas à la voir, ainsi que nous tous d'ailleurs.
La meute mène toujours à grande vitesse mais tombe en défaut à la croisée d'une route. Les chiens ont fait les devants seuls; nous les portons sur la route de droite. Figaro a connaissance, rentre dans la haie; sa rentrée est confirmée par les autres chiens. J'aperçois une tache jaune dans le buisson qui fait un bond en l'air pour éviter Dolly. Du haut de ses 38 cm, elle manque de peu notre animal de chasse, qui sort devant moi.
Hallali courant devant la petite Dolly qui ne peut conclure. Le lièvre a des pattes bien hautes. "Taïaut!!" pour rameuter ; les chiens l'ont à vue sur une dizaine de mètres puis il bifurque sur la gauche dans une prairie où Eric, idéalement placé, reste stoïque.   J'ai la tension à 18 mais j'ai décidé de rester zen aujourd'hui. Notre ami Eric était sans doute en pleine micro sieste. Le lièvre derrière lui ou entre ses jambes, nous ne le saurons pas, et réussit à prendre de l'avance.
Il part pour retraverser une grande parcelle de Ray-Grass; les chiens crient fort et filent vers leur cible. Nous arrivons maintenant dans un village où des suiveurs ont vu notre animal rentrer dans un petit pré, suivi de près par la meute.
Eric le voit aussi cette fois, il rentre dans un jardin près d'un cours d'eau où il sera couvert par toute la meute. Eric aura du mal à sauver les pieds d'honneur.
Très belle chasse d'une heure, sur un lièvre qui aura maintenu une bonne avance avant ce relancer à vue qui lui aura été fatal.